
Sans Arme, Ni Haine, Ni Violence, 2007, Jean-Paul Rouve
Vu hier.
Qu'en dire? Ma niçoisité est célebre, et l'affaire Spaggiari, c'est un peu notre fierté nationale. Notre heure de gloire. Nice sur les écrans. Un Niçois à l'esprit génial. Une idée simple: passer par les égouts pour arriver dans la salle des coffres de la Société Générale (prédestinée aux pertes) un vendredi soir, tout forcer, en repartir au petit matin le lundi. C'était en 76. Pendant trente ans, avec intervalles mais nonobstant de façon continue, le casse de Nice, ou "casse du siècle" fascine.
Jean-Paul Rouve le lance sur le grand écran. Le film est très agréable: ton décalé, ironie permanente, légèreté, immaturité même, désinvolture. C'est un film sympathique, mais pas un grand film. Il y avait le potentiel. Le personnage d'Albert Spaggiari, mégalo, génial, romanesque, allumé, jouant avec la police, les journalistes, pour la gloire, pour l'Histoire... et surtout pas pour un argent que les Marseillais lui avaient en partie pris. Mais ça, on ne l'a pas vu. Finalement, cette finesse psychologique, on la retrouve dans la Nouvelle-Vague, ou aux USA. Dommage que pour une fois, on soit passé si près du but, mais qu'on ne soit QUE passer si près du but.
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