mardi 1 janvier 2008

C'était 2007...

... L'heure est au bilan, aux regards en arrière pour aller de l'avant... et une occasion de plus de m'épancher sur ma vie (2008 ne sonnera pas le glas de cette fâcheuse manie)...

Le 1er Janvier 2007, c'était ma première nuit de travail... Du fond de mon vestiaire, je regardais évoluer ces gens, encore un peu jeune, encore un peu innocente, rêvant sans aucun espoir de concrétisation aux pyramides du Louvre et à la place du Panthéon... Une maigre longueur de cheveux caressait à peine ma nuque, mais cachait encore mes oreilles... L'année commençait dans un moment onirique, sans attache, hors de tout...

Déjà, je grandissais, déjà je n'étais plus celle qui était arrivée, engoncée dans ses frayeurs et sa froideur en 2nde, déjà la 1ere Littéraire avait fait son travail, déjà vous m'aimiez, déjà je m'ouvrais à vous...

Hiver et insouciance se mêlaient. Petit à petit j'évoluais. Mon mode de vie changeait. J'apprenais à ne plus traîner mes poids... Paris devenait un rêve de plus en plus accessible. Je rêvais de 5ème arrondissement, de prince charmant, de droit, de pluie et de nuages gris... Vous aviez peut-être peur de me voir partir, et moi je découvrais les chemins de l'assurance...

Mars fût le mois de la consécration. Sur fond de Mika, je me lançais à corps perdu dans ce que j'avais failli perdre... l'écriture... Joe, Frédérique, Eliane... Ils devenaient moi, je me noyais en eux, et leur abandonnais les poids que je ne voulais plus porter... Je commençais à comprendre Freud, Kant, le Sublime et le Beau... J'arrivais même à parler le Bonnefoy... Jess, Kaoula, Morgane, Sylviane, Alexandra, vous étiez déjà des évidences dans ma vie... Bientôt, Faustine s'y implantait durablement et Véga y débarquait au détour d'un jugement de danse.

Nous arrivions en Avril... mes cheveux prirent enfin la longueur pour laquelle ils étaient faits. J'étais enfin moi. J'assumais mes choix, ma personnalité, mes goûts. J'assumais d'être marginale, et je laissais ma chape de plomb si désagréable au fond du placard. Paris devenait de plus en plus précise, de plus en plus intense. La dernière ligne droite avant le bac semblait là, pourtant nous n'y pensions pas. L'été s'était abattu sur Nice pour Pâques. Nous déambulions en chaussures ouvertes et t-shirts le long de la Prom... Mes joues rougissaient rien qu'en marchant dans la rue, et mes bras restaient désespérément blanc... Puis il y eut la Saint-Parfait... Parfaite journée... peut-être... l'Aube d'une ère terrible... Je replongeais dans des chimères, abandonnant Georges sur son pointu en pleine mer.

Mai et mes répliques mémorables... "Comment tu trouves ma tranche?"... Vous aviez la patience de me supporter, et je n'avais pas l'intelligence de le voir. Mai et ses doutes. Mai et mes interrogations. Mai et ses bonheurs. Beaucoup de douceur. Comme cette pause-déjeuner dans le jardin Dubouchage.

Juin et le bac... Paris sur la sellette... Les doutes, les angoisses... puis la consécration...

7.7.7: Assas me compte désormais parmi ses étudiants. Paris désormais certaine... Profiter de cet été

Et quel été... De vadrouilles en vadrouilles... Entre les rhumes et les grippes, entre les soirées au Gues'T, à la Barque Bleue, sur la plage, dans le Vieux-Nice... Tous ces RDV devant le Palais de Justice... Les imitations religieuses à la Mure, les promenades en Corse... Toutes ces promenades en ville, ces matinées au téléphone avec Jess à végéter devant une rediffusion sur TF1... Rémi qui me trainait de boutiques en boutiques... Nos intrusions parmi les TS4... Encore et toujours mes chimères, mes idioties, votre patience... Nos escapades au Caffé Dell'Arte, nos tentatives de faire du sport....

Septembre, et les premières réalités. Rémi s'en va à Paris, et déjà, je prépare mon départ qui vous inquiète. Les lettres qui commencent à se distribuer. Ces soirées où l'on parle un petit peu de l'après. Mon impatience grandissante. Tous ces préparatifs... Et cette jolie soirée que vous m'avez offerte... 

Octobre, et Paris. Découvrir cette ville. Le boulevard St-Germain et la rue Soufflot comme mes premiers repères. Le Panthéon restera mon monument. Tous ces petits mots que vous m'envoyez... Et puis, Vaugirard, le 19 Octobre. C'est là que je rencontre ces nouveaux Vous. Ces Vous Parisiens... La chance me souriait. Parmi Vous, que des gens exceptionnels... Je ne le savais pas encore, mais j'avais appris à me faire des amis. Vous m'avez portée dans ma découverte de Paris et de la vie... Les Amphis, le Droit... Constitutionnel, Civil...

Novembre. Peu à peu, vous apprendre. Peu à peu me connaître grâce à vous. Peu à peu, faire de vous une partie ma vie. Ne pas me dédoublez. Savoir être un pont, savoir unifier les Vous de Nice, et les Vous de Paris. PEC et nos grandes réunions. Bientôt, le CHAF naissait... et sombrait rapidement dans la dictature! 

Décembre. L'attachement était né. Je vous aimais déjà... de nouveaux noms, de nouvelles pensées, de nouveaux rires... De nouveaux délires. Désormais place aux Méchouille, Seb, Dallas, aux Call-Girls, aux Macs... Des histoires de chapeau, des histoires de sac... Des microbes encore et toujours. Mon aphonie. La confiance que vous m'accordez, les barrières que vous savez faire tomber.

...

Merci.
A tous les Vous. A tous les Toi. A tous les Elle, à tous les Lui.
Advienne ce qu'il advienne... Nous sommes sur la bonne voie...
Et peut-être, alors...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que dire... Le 19 Octobre fut une grande date!! 2007 fut une année parfaite mais 2008 sera encore mieux je le sens et en partie grâce à Vous et à Toi. Toi qui est si étrange , beaucoup de caractère mélangé à une (TRES) grande sensiblité (n'est ce pas moi ça??) et qui est une piplette radoteuse :)
J'ai réussi à trouver ton blog et je ne suis pas déçue et je t'aii mêM Laché un Commmm :)

A bientôt ma bavarde de Mac